ParaMag - n°312 - Mai 2013 - 57

Trois catégories étaient prévues :
VR3 dans laquelle il y avait 6 équipes
inscrites, VR4 N2 avec deux équipes
et VR4 N1 avec, malheureusement
seulement une équipe inscrite.
Fly Zone dispose de beaucoup de place
à l’étage et d’un restaurant avec bar
au rez-de-chaussée.
Une salle était prévue pour les juges
et nous avons pu disposer du matériel
fédéral pour permettre un jugement
dans les meilleures conditions.
Le panel comprenait Pascale Dumarcet,
Frédy Goguet et moi-même.
Il y avait également deux salles de repos
à partager entre les équipes et une salle
plus grande pour le repos et les rafraîchissements, régulièrement renouvelés
tout au long des deux jours.
Un grand dégagement avec le diamètre
du tunnel tracé au sol permettait aux
équipes de s’entraîner sur les planches
à roulettes mises à disposition.
Il existe d’autres salles que nous aurions pu
utiliser si nous avions été plus nombreux,
donc l’accueil d’une compétition plus
importante ne posera pas de problème.
Pas d’enjeu pour la catégorie N1 dont la
seule équipe comprenait Stéphanie
Texier, Isabelle Noré, Stéphane Millet
et Manu Sarrazin, qui sont tous des
compétiteurs aguerris. L’équipe a donné
beaucoup de conseils et a coaché les
équipes plus jeunes (en âge ou en
expérience). Un total de 178 points
sur 10 sauts et des sauts très agréables
à juger pour nous.

En VR3, il y avait beaucoup plus de
suspense et des sauts vraiment
intéressants à voir et à juger.
L’expérience des équipes était extrêmement variable, avec notamment deux
équipes représentant Fly Zone et n’ayant
pas du tout ou très peu sauté d’avion.
Comme quoi la "génération soufflerie"
(cf ParaMag n°310 de mars 2013) existe
bel et bien, du Nord au Sud de la France !
La première manche a permis à
plusieurs équipes de découvrir certains
points du règlement, notamment la
fameuse "prise haute". Sans le visuel
d’un harnais et sans expérience,
nous avons vu des équipiers mettre les
mains sur les épaules, sur les fesses
et carrément au milieu du dos.
Un petit briefing et un dessin fait au
tableau par Pascale dans la salle de
repos ont aidé dans les sauts suivants,
mais "prise haute" a été LA faute de la
compétition, suivie de très près par les
brainlocks ("trou de mémoire"). Les relativeurs concernés se reconnaîtront !
Comment juger une équipe qui a un
brainlock ? D’habitude on arrive à
déterminer l’intention et il est rare qu’il

L’équipe constituée des instructeurs de
FlyZone (Aurélien Bourel, Pierre Martos
et Lionel Munoz) a gagné l’épreuve de
VR3. À l’exception de Pierre, qui avait
suivi une formation PAC, les deux autres
ont été embauchés chez Fly Zone sans
jamais avoir sauté. Ils ont depuis fait
l’expérience d’un saut tandem et les trois
ont découvert le VR il y a seulement
un mois, avec Manu Sarrazin comme
coach. Avant de démarrer leur carrière
d’instructeurs soufflerie, ils ont été
formés par Brendan O’Rafferty de
Bodyflight Bedford, venu spécialement
en France pour cela. D’ailleurs, le nom
de l’équipe "FlyZone Nice Better" vient
de cette expérience, car Brendan leur
disait "nice" puis "better", au fur
et à mesure de leur progrès.
Leur performance a été surprenante,
avec un saut à 30 points, mais la fatigue
a fini par prendre le dessus sur le
dernier saut, et faute au fameux
brainlock, l’équipe a fini sur un vol
à 3 points. Mais leur avance était telle
que cela n’a pas mis en péril leur
première place. Les deuxième et troisième
places ont été gagnées par des équipes
militaires (il faut dire que les trois
propriétaires de Fly Zone sont tous
d’anciens militaires) :
2ème, l’équipe du 3ème RMAT (Nathalie
Baude, Frédéric Pavy et Thierry Tonton)
et 3ème , l’équipe du 3ème RPIMA (Arnaud
Rodrigue, Sébastien Sierra, Stanislas
Sulak et Fabrice Wolf) venus en voisins
de Carcassonne.
A la 5ème place il y avait l’équipe FlyZone
Speed Junior (Joan Capdevilla,
Thomas Da Conceicao et Loick Morel).

Information
générale
Les problèmes rencontrés initialement
avec le moteur de FlyZone sont
maintenant réglés et font partie
de l’histoire ancienne, comme cette
compétition a pu le démontrer.

57
Mai13:312
paramag.fr

En N2 il y avait une différence de niveaux
entre les deux équipes présentes.
L’équipe "les 4 Crétins Clermont Parachutisme" a beaucoup d’expérience en

soufflerie et elle était présente en février
dernier aux Championnats de France
Indoor où elle est montée sur la plus
haute marche du podium.
L’écart s’est creusé dès la première
manche et n’a jamais pu être rattrapé.
En conséquence, le résultat était
quasiment prévu d’avance
et les "4 Crétins" (Céline Gunz, Myriam
Majdoub, Jean-Pierre Cheney et Eliott Le
Simple) remportent la compétition.
Le VR4 ETAP (Olivier Cochereau, Michel
Dufrene, Mickael Maccotta et Daniel
Touseau) se classe à la seconde place.

COMPÉTITION

n’y ait pas déblocage au bout d’un
moment. Là nous avons vu des sauts
que, je pense, nous n’oublierons jamais…
-Le VR3 est assez difficile à juger en
soufflerie car il y a pas mal de figures
avec des prises en ligne qui, du fait du
tunnel, ne sont forcément pas alignées.
Par conséquent, il faut être très vigilant
pour bien voir les prises.

>

Photo ci-contre :
Vue aérienne du complexe mixte
et unique en Europe : simulateur + zone de sauts
sur le même site.
Photo Flyzone
http://www.paramag.fr
ParaMag - n°312 - Mai 2013

Table des matières de la publication ParaMag - n°312 - Mai 2013
