Emag La Défense Seine Arche - Issue#4 / April 2011 - (Page 2)

« « /2 Édito Philippe Chaix Directeur général de l’Epadesa la Défense seine Arche : l’esprit de place Joëlle CeccaldiRaynaud Président du Conseil d’Administration de l’Epadesa Au mipim, nous avons fait la démonstration de notre capacité à nous projeter dans l’avenir attribué à l’Epadesa, le 22 février, la note AAA, équivalente à celle de l’État français qui est garant de notre solvabilité. Le marché de bureaux français est demeuré le premier en Europe continentale en termes de mètres carrés placés et le deuxième en investissements. De ce marché, La Défense demeure à la pointe tant grâce au nombre qu’à la qualité de nos projets : la tour Carpe Diem, dont j’ai posé la première pierre le 14 mars, sera la première tour du Plan de renouveau de La Défense à s’inscrire dans une démarche de double certification environnementale française et américaine, HQE et LEED niveau « Gold ». L’Arena 92 est également un de nos projets les plus emblématiques, qui bénéficiera de l’audace et de l’expertise de l’architecte Christian de Portzamparc. Ce stade va faire vivre La Défense Seine Arche de jour comme de nuit, la semaine comme le week-end, et va apporter de la vie, du mouvement, des émotions à ce quartier, juste au pied de la Grande Arche. La Défense Seine Arche s’ancre désormais dans notre histoire : Simon Texier, Maître de conférences à l’Université Paris Sorbonne, a publié un livre sur Les Architectes de La Défense. Ce recueil précieux réunit l’intégralité des immeubles construits sur le site et met magnifiquement en lumière le fait que s’est dessiné petit à petit un « esprit Défense » : c’est cet esprit qui porte ce quartier encore aujourd’hui, ce quartier qui fut dès sa naissance un projet futuriste. Le Mipim 2011 est le témoin d’un tournant de la perception de l’Epadesa auprès des investisseurs, de la presse et du public le plus large. Depuis 2008, où sa stratégie de présence sur le plus grand salon d’immobilier d’entreprise mondial a été modifiée, nous pouvons dire que nous avons récolté les fruits de notre travail. Il avait été décidé à l’époque de se recentrer sur le fond et sur notre métier d’aménageur. Pour ce faire, le stand a été revu pour permettre l’exposition des projets, des études et des territoires en développement. Conjointement, un programme de conférences a été mis en place afin de permettre aux collectivités et à leur maire une visibilité de leurs projets et aux investisseurs qui nous accompagnent sur le stand d’exposer leur stratégie immobilière. Une contrainte s’impose à tous, celle de privilégier l’opération d’intérêt national. Tous ont compris et se sont pliés avec grâce à l’exercice. Ils en ont été satisfaits puisque cette année, après trois ans de travail de communication sur les contenus, nous avons constaté un afflux important de partenaires qui ont fait le choix de ne plus faire de stand et de s’affilier au nôtre. Et pas des moindres : Icade, Unibail, Vinci… Ceci conforte notre travail de développement d’un esprit de place démontrant l’intérêt de tous d’être solidaire du premier quartier d’affaires français. Paradoxalement, nous constatons, salon après salon, que la crise de 2008 ne nous a pas été négative. En effet, le tropisme des pays anglosaxons est reconsidéré par les investisseurs qui, en recherche de placements sûrs, considèrent l’Europe, et en Europe Paris et La Défense, comme des places sûres et matures, fortes de la stabilité juridique de leur industrie immobilière tertiaire, de la transparence des transactions, de la liquidité de leur marché, de la propriété pleine et entière de leur sol, à la différence de la pratique anglo-saxonne de l’emphytéose et du savoir-faire des aménageurs en terme de qualité architecturale et urbaine. C’est pourquoi, en parfait accord avec le Conseil d’administration, l’Epadesa a mis en œuvre une stratégie contra cyclique, à savoir lancer des opérations pour une offre tertiaire adaptée aux nouveaux besoins des entreprises et au Grenelle de l’Environnement, pour être prêt en sortie de crise et avoir ainsi un avantage compétitif sur les autres quartiers d’affaires. Ainsi, à partir de 2012, une offre tertiaire annuelle sera offerte sur le marché. Pour Cœur de quartier, il a été décidé de revoir les accords avec le Groupe Altarea-Eiffage et de scinder le programme en deux phases. Enfin, une gestion de chantier à faibles nuisances a été exigée pour l’ensemble des projets nouveaux. Aujourd’hui, La Défense Seine Arche est le seul quartier d’affaires européen à mener de front autant de nouveaux projets, y compris un équipement culturel et sportif majeur, l’Arena 92. Il nous appartient maintenant de gérer le démarrage successif des différents projets, ce qui nous conduit à multiplier les opérations de contacts et d’explications avec les habitants et leurs associations à travers des comités de suivi de chantier et des rencontres autour de la fabrication urbaine. Quatre mois après sa création, le Directeur général et l’équipe de l’Epadesa se sont rendus au Mipim, rendez-vous incontournable de tous les grands décideurs internationaux. J’ai, pour ma part, eu à cœur d’y promouvoir les projets moteurs de La Défense. Cette édition 2011 du Mipim a vu une fréquentation accrue de 8 % en nombre de visiteurs par rapport à l’an dernier, et de 11 % en nombre d’entreprises. La Défense Seine Arche a su tirer profit de cette évolution positive, en attirant sur son stand près de 200 personnes à chacune des 8 conférences que nous avons données sur des sujets majeurs et des projets porteurs tels que l’Arena 92, les tours Hermitage Plaza ou Cœur de Quartier à Nanterre-Université. Notre travail de prospection a également porté ses fruits puisque des contacts ont été établis avec des dizaines d’investisseurs venus de tous les horizons, des universités, des chaînes hôtelières, des chambres de commerce françaises et étrangères : ces contacts se poursuivront et s’approfondiront dans les mois à venir pour donner naissance à des projets concrets. Enfin, le Mipim s’est achevé en beauté pour La Défense Seine Arche avec le couronnement de la tour First, qui a reçu le Mipim Award 2011 du meilleur immeuble de bureaux rénové, deux mois après avoir déjà reçu la Pierre d’Or 2011 du meilleur programme immobilier : désormais livrée, la tour First a, depuis février dernier, détrôné la tour Montparnasse pour devenir, du haut de ses 231 mètres, l’immeuble de bureaux le plus élevé de France. Les perspectives à venir sont encourageantes : l’agence de notation Standard & Poor’s a

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