Repères - N°35 / Octobre 2017 - Le magazine de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire - 19

EN PRATIQUE

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Définir le seuil de détection
adéquat

Choisir une zone de
ventilation homogène

Une mesure très fine implique un
temps de comptage long - de l'ordre
de l'heure. Les seuils très bas ne
permettent pas une détection dans
un temps court en raison de la
sensibilité des appareils. Une mesure
moins précise donnera l'alerte plus
rapidement. Tout l'enjeu est de
trouver le juste milieu.
Si l'opérateur n'est pas prévenu
assez rapidement, il sera exposé
à une inhalation plus importante.

Les balises doivent être placées
loin des bouches d'aération
et des zones « mortes », dans
lesquelles le contaminant peut
se trouver en surconcentration
car la vitesse de renouvellement
de l'air, et donc d'assainissement,
y est faible. Le traçage gazeux
et/ou particulaire est une aide
pour implanter les balises
(voir Avis d'expert, ci-contre).

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Éviter les sources
de chaleur

Le radioprotectionniste s'assure
que les balises soient, autant que
possible, éloignées des sources de
chaleur, comme les fours. Celles-ci
perturbent le flux aéraulique et
donc le transport des particules.

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Préférer les zones
peu encombrées

La présence d'obstacles - équipements de procédé, four, boîte
à gants, bureau... - peut modifier
les écoulements aérauliques
et créer des zones mal ventilées.
Il faut limiter au maximum
l'encombrement et, si possible,
ne pas positionner la balise près
d'un obstacle.

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Positionner les balises
à la bonne hauteur

Elles doivent être à hauteur de la
tête de l'opérateur, idéalement entre
60 cm et un mètre de distance, mais
ne doivent pas non plus le gêner.

AVIS D'EXPERT

© Céline Lelache/Médiathèque IRSN

lées des substances radioactives, des balises mesurent
e et donnent l'alarme si besoin. Elles doivent être
ses. Voici sept conseils pour bien les positionner.

Corinne Prévost
Experte en aérodispersion et confinement à l'IRSN

"Nous enrichissons
nos mesures
avec la simulation"
Les exploitants doivent prouver
leur capacité à maîtriser les risques de
contamination radioactive dans les locaux, et
justifier du bon positionnement des balises
radiologiques. Certains font appel à l'IRSN
pour réaliser des tests expérimentaux. Les
experts de l'Institut possèdent un savoir-faire
sur les techniques de traçage qui s'étend de
l'injection de gaz ou de particules traceurs
jusqu'à leur détection et l'interprétation des
résultats. À l'issue de ces tests, nous remettons
à l'exploitant un diagnostic sur le placement de
ses détecteurs en regard des zones potentielles
d'émission. Nous avons récemment enrichi
ces mesures en nous appuyant sur des logiciels
de simulation numérique d'écoulement des
fluides (CFD, Computational Fluid Dynamics).
Les résultats de la confrontation entre les tests
expérimentaux et les simulations numériques
sont encourageants. À l'avenir, nous proposerons
cette nouvelle technique à davantage
d'exploitants. À terme, elle pourrait même
remplacer les essais in situ dans certains cas."

Pour en savoir plus
www.irsn.fr/lemac

CONTACT
Corinne Prevost
Tél. : 01 69 08 52 11
Corinne.prevost@irsn.fr

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http://www.irsn.fr/lemac
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