REFLETS MAGAZINE - Revue d'information et de réflexion économique - n°95 - 94

Publi-rédactionnel

Les entreprises
attendent du « conseil »
mais pas seulement !
Sterwen semble faire aujourd’hui l’exception
dans le monde du conseil. Avec une croissance
de 24 % de son chiffre d’affaires entre 2010
et 2011, le cabinet se positionne en interlocuteur de confiance dans un
contexte économique empreint d’incertitudes. Frédéric Thomas, Associé et
co-fondateur de Sterwen, nous en parle.
Quels sont les domaines dans
lesquels vous intervenez ?
SterWen est un cabinet de conseil
en management et organisation
qui intervient principalement dans
le secteur des banques-assurances.
Nous sommes généralement sollicités
pour deux types de missions :
l’amélioration des performances
à travers une optimisation du
fonctionnement de l’existant, ainsi que
la maîtrise des risques.
Durant ces missions, nous sommes
amenés à travailler sur des sujets
d’organisation
(adaptation
de
l’organisation), de processus (modes
de fonctionnement) et de choix et mise
en place de solutions de systèmes
d’information. Auprès de nos clients,
nous devons nous positionner en
acteurs majeurs de la conduite du
changement.
Percevez-vous une évolution
de la notion de « conseil »
aujourd’hui ?
Ce que nous pouvons affirmer est que
le terme « conseil » n’est plus à l’ordre
du jour. Le temps des explications et
des analyses théoriques est révolu.
Aujourd’hui, nos clients attendent du
concret, de la réalisation, des résultats.
Par ailleurs, le contexte économique

aidant, nous sommes de plus en plus
amenés à intervenir sur des missions
où les délais de réalisation sont très
courts et pour lesquelles les résultats
doivent être mesurés à court terme
voire dans l’immédiat. Autant de
contraintes auxquelles SterWen a su
s’adapter.
Selon
vous,
quels
sont
les secteurs porteurs de
croissance actuellement ?
Notre domaine de prédilection,
les banques-assurances, offre de
nombreux axes de développement.
Aujourd’hui, nos clients s’intéressent,
par exemple, de plus en plus à
la notion d’amélioration de la
productivité. Notre rôle est alors de
créer, en fonction des orientations
stratégiques de l’entreprise, des leviers
d’optimisation de la production. Nous
devons, par conséquent, innover et
utiliser des méthodologies nouvelles
telles que le LEAN management,
dont l’application est courante dans
le secteur industriel et qui gagne ses
galons dans l’univers de la finance
et de l’informatique. Il s’agit d’outils
qu’il nous faut maîtriser et adapter
en fonction de la structure de
l’organisation et de la nature de nos
missions.
Aussi, la maîtrise des risques

constitue l’une des préoccupations
actuelles des entreprises. Le cadre
réglementaire dans le domaine des
banques-assurances a l’avantage
d’être riche et assez développé. Il
nous faut, par conséquent, avoir une
longueur d’avance sur nos clients en
la matière afin d’être réellement force
de proposition.
Enfin, l’amélioration de la productivité
de la direction informatique est un
autre sujet qui accapare de plus en
plus l’attention de nos partenaires.
Dans le secteur financier, le système
d’information est un outil de production
à part entière. La question principale
à laquelle nous devons souvent
répondre est « comment diminuer
le coût de mon outil de production
sans dégrader sa qualité ? ». Dans
ce domaine, qui n’est pourtant pas
récent, beaucoup de choses sont
encore à faire.
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