REFLETS MAGAZINE - Revue d'information et de réflexion économique - n°95 - 89

RM. Outre les aspects logistiques et
administratifs, tu pilotes
l’organisation de plusieurs
événements…
S. Troadec. Je travaille avec une équipe de
six personnes, qui met en œuvre une série
d’événements communs annuels : le
Forum des associations pour la Journée
portes ouvertes, le Rallye des appartements, la Nuit des assoces, la Semaine
interassoces, la Semaine de l’Huma et la
Semaine du Grand Baz’Art (en partenariat
avec le BDA). Cette année, nous avons
innové en mettant en place la Journée des
associations professionnelles. On distingue des événements de présentation

InItIatIves

ainsi que la recherche de partenaires
financiers sont des problématiques communes à tous. Ce qui se résume à une
question plus large : l’accroissement permanent du nombre d’associations est-il
viable – et pertinent ? La création d’une
association peut répondre à des motivations très différentes : PI déçu de ne pas
avoir été recruté, étudiant passionné par
un sujet inédit… C’est pourquoi nous
soumettons toute création à notre validation, qui vise le caractère novateur du
projet et la solidité de son financement
comme de son contenu. Il en résulte de
beaux succès, comme ceux, récents, de
SES (Sea ESSEC & Sun) et du BDA.

et de recrutement, destinés aux nouveaux
élèves, et d’autres à thèmes. Ceux-ci permettent aux associations qui n’en ont pas
les moyens d’être ponctuellement visibles
sur le campus. Ils autorisent en outre des
synergies riches et novatrices qui animent
le campus et qui rappellent que nous
formons une grande famille. Enfin, ils
donnent souvent lieu à des concours
sponsorisés (Ernst & Young pour la
Semaine interassoces, PricewaterhouseCoopers pour la Semaine de l’Huma…).
RM. Tu arrives au terme de ton
mandat. Quels chantiers reste-t-il à
engager ?
S. Troadec. Actuellement, nous travaillons avec les présidents des BDE et l’administration à la réforme de la charte
associative, qui n’a pas été modifiée
depuis plus de dix ans. Par ailleurs, il faut
absolument obtenir de nouveaux locaux
et en réviser la répartition. Enfin, de
nombreux étudiants réclament l’autorisation de fonder des associations politiques, non affiliées à un parti. La négociation est en cours, mais l’administration
manifeste encore quelques réticences.
Sur une note plus légère, on peut encore
imaginer plein de nouveaux événements
interassociatifs : une Semaine du sport
par exemple.

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Propos recueillis
par L. Armengaud Wurmser >E11

HIgH FIve

Pour le campus
L’association HigH Five, L’une des premières à avoir été Fondée par des éLèves
de L’essec BBa, Fêtera sa première année en septemBre procHain.

Le but de l’association est double :
elle co-organise une soirée inter-écoles post-bac
à Paris. En décembre dernier a eu lieu la première
édition, qui a rencontré un beau succès ;
elle édite le Yearbook pour les étudiants du
programme. Ce projet est une véritable source de
fierté car il s’agit là d’une idée qui n’a encore
jamais été exploitée par l’école. Les commandes
ont été ouvertes en avril et malgré le caractère
inédit de l’opération, le nombre des pré-ventes

augure déjà une vraie réussite.
Par ailleurs, l’association propose tout au long de
l’année des événements sur le campus. Des
concours photos ont récemment rassemblé des
dizaines de participants. En outre, vainqueur du
concours Prowject, High Five a pu lancer la préparation d’un gala de boxe, « Les Ceintures de
l’ESSEC », qui sera coordonné à la rentrée prochaine par Francisco Diaz.

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AntoinE RiEu >BBA14, PRésidEn

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mai/juin 2012

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