ESCP Europe Alumni Magazine - n°147 - Mars/Avril 2013 - 43

voyages
Par Vincent DUCRAY (61)

Chutes Victoria :
le premier matin
du monde…
Ma première visite aux chutes m’avait révélé une telle splendeur
que je m’étais promis d’y retourner dès le lendemain, très tôt le
matin. J’avais pour cela deux excellentes raisons. D’une part, un
tel spectacle méritait d’être vu seul, seul à seul, sans interférence
d’autres personnes ou de groupes. Et, d’autre part, j’avais remarqué que, vu la position du soleil par rapport à l’axe (rectiligne) des
chutes dans l’après-midi, la disposition à l’aube promettait d’être
intéressante, à condition d’être un lève-tôt…

Tôt le matin donc, vers 6h30, je quitte le Victoria
Falls Hotel avec mon barda ciné (super 8 et photo),
à l’étonnement des portiers. L’aube est à peine en
projet. Je traverse le parc et j’emprunte le sentier
piétonnier qui mène aux chutes (environ 2,5 km).
Plus j’avance, plus une certaine lueur du jour
naissant guide mes pas. Mais, en même temps,
cette lueur me permet de deviner des animaux, des
hardes d’antilopes, mais surtout, bien plus inquiétantes, de buffles. Or le buffle africain est quelque
peu imbécile, il peut charger, attaquer, piétiner, encorner sans raison apparente : il peut être imprévisible. En outre c’est une bête totalement sauvage,
assez énorme, dont le crâne s’orne d’un large « pare-chocs » corné, très impressionnant. Je me rends
compte que cette fois encore, mû par mon « projet
photo », je me suis à nouveau aventuré seul sans
avoir toutes les données en main. Et s’il y avait des
fauves ? La feinte, c’est qu’il semble bien que dans
la journée la quasi-totalité des animaux quite ces
endroits et disparaît. Le trafic des voitures, des
minibus, autocars, les incommode et ils changent
de pâturage. On ne les voit donc pas la plupart
du temps. Oui, mais tôt le matin, alors qu’aucune

présence humaine ni aucun moteur ne vient troubler la sérénité des lieux, pourquoi ne seraient-ils
pas là, ces fauves inquiétants... Ce serait bien ma
veine… Je fais très attention à me déplacer sans
bruit, pas de caillou qui roule, pas de pied qui bute,
pas de courroie qui grince ou de sac qui ballotte.
Voici quelques buffles qui ruminent, tête levée, tout

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Table des matières de la publication ESCP Europe Alumni Magazine - n°147 - Mars/Avril 2013

Couverture
Zapping
Sommaire
BUSINESS
Personnalités du mois Didier CORDERO (EEMBA 96) : Donner de l’énergie
Focus
- The global energy map
- At the edge of a new age
- Le futur énergétique
- Sustainable cities
- La performance énergétique
- Offshore wind farms
- A change of attitude
- Indian challenges
Itinéraires
- Joaillerie sur mesure
- Tous les chemins mènent à l’énergie
Entretiens Agro-alimentaire
NEWS
Vie du réseau
- Fany PECHIODAT (01 BE), Fondatrice de My Little Paris
- Nominations
- Bon anniversaire !
- Les fauves de la 57
- Carnet
- Passation de relais
- Agenda
À lire
Carrière Énergie managériale : ressource vitale ?
Voyages Chutes Victoria : le premier matin du monde
CAMPUS
École Entering a new era of the energy industry
Fondation Merci pour votre soutien !
Vie étudiante
- cHeer uP ! souffle ses 10 bougies
- Nous voulons l’Europe
- Sur la ligne de départ
- Un avenir où vous allez bien tourner !
- Faire renaître le théâtre

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