ESCP Europe Alumni Magazine - n°141 - Mars/Avril 2012 - 14

personnaLiTés du mois

En fait, on prend conscience de la plus value de cet investissement à plus long terme. La difficulté vient du fait que l’on voit d’abord les contraintes plus que les avantages en s’engageant au sein du BDE. Il faut donc être persévérant pour en récolter les fruits. Valentin : En tant que Président, on n’a pas le droit de perdre de son allant car si on se démotive un tout petit peu, les autres étudiants le sentent et le seront également moins. Il faut donc sans cesse trouver les bons leviers pour garder motivée toute l’équipe constituée d’une vingtaine de personnes. Quand on s’implique moins, on ne peut trouver le même intérêt car on est plus distant de ce qui s’y passe. Cet engagement est un choix que l’on ne peut pas remettre en cause même si on peut le regretter de temps en temps du fait que l’on a perdu une certaine liberté pour faire d’autres choses à côté. Mais bien vite, l’expérience formidable vécue chasse les aspects négatifs et notre énergie reprend le dessus.

heureux d’apprendre que 33 personnes admises à l’Essec y ont renoncé pour finalement intégrer ESCP Europe. Le retour de l’ensemble des admis a été de souligner un accueil très chaleureux des admissibles. Magnifique !

Parlez-nous des relations entre l’École et le BDE. Ce dernier peut-il faire la différence entre deux Écoles ? Valentin : Certainement ! Le BDE est en effet le vecteur de la vie étudiante telle que les étudiants la conçoivent. Celui qui veut intégrer une école de commerce est sensible à ce que les associations peuvent lui apporter en termes d’expérience, de diversité, de culture… L’École a besoin du BDE car cette association la dynamise. Charlotte : Ce que propose le BDE accentue aussi le sentiment d’appartenance à l’École. C’est en effet au travers de tous les événements festifs, professionnels… qui sont organisés que se crée l’esprit de promotion. On n’oublie pas les bons moments passés ensemble. On se sent ESCP Europe en fonction de ce que l’on apporte à l’École et de ce que l’École nous apporte au travers de ses associations. Et on voit d’ailleurs que ceux qui souhaitent être délégués de promotion par la suite sont des étudiants qui se sont investis dans les associations. Ils sortent de l’École en continuant à vouloir y jouer un rôle actif quel qu’il soit. Ils lui sont plus fidèles et veulent lui exprimer leur sentiment de reconnaissance.

Mais vous rencontrez aussi des moments enthousiasmants…

Charlotte : La présidence du BDE est une expérience humaine très forte. Personnellement, le moment le plus enthousiasmant fut l’organisation du week-end d’intégration dans les Landes en septembre 2011. Cet événement incontournable pour tout étudiant a été un succès grâce à l’énergie, l’implication de tous les membres du BDE et une confiance totale accordée par l’administration. Le BDE est le vecteur Dans quel but et de quelle Nous devions, de plus, relever un de la vie étudiante énorme défi financier et n’avions façon diversifiez-vous les pas les moyens de l’organiser à telle que les étudiants membres du BDE ? l’étranger comme en 2010 en la conçoivent. Sardaigne. En compensation, Valentin : La diversité au sein du nous avons proposé de nombreuBDE, nous la promouvons très ses animations (saut à l’élastique, naturellement car nous souhaitons épreuves à sensations fortes…). Le soleil était de que nos membres soient le reflet de la population la partie et ce fut un complet succès. La situation de l’École où il y a plus de cent nationalités ! De financière fut parfaitement maîtrisée. plus en plus d’étudiants viennent de baccalauréats Ce week-end est toujours éprouvant pour les technologiques, sont des admis sur titres d’origines membres du BDE car le moindre dérapage peut diverses et nous nous efforçons de faire en sorte avoir des conséquences médiatiques graves sur que le BDE en soit le reflet avec un mix tant social l’image de l’École. que culturel… C’est ce qui en fait la richesse.

Valentin : Pour ma part, je garde un souvenir très fort de l’accueil pendant deux semaines des 1 300 admissibles à l’École. En plus des 20 membres du BDE, nous avons recruté une trentaine d’étudiants généreux et altruistes de notre promo pour l’animation et montré aux postulants notre fierté d’appartenance à l’École. La difficulté vient du fait que les admissibles sont pour la plupart anxieux et stressés avant les oraux. Et nous avons été

Dites-nous en plus sur votre génération « Y » (née entre 1980 et 1995) ? Valentin : Notre génération est marquée par la mondialisation, l’effondrement du mur de Berlin, la génération des NTIC… On évolue dans un monde ouvert. Notre environnement nous incite à prendre des postes à l’étranger et nous ressentons, beaucoup moins que la génération précédente,

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Table des matières de la publication ESCP Europe Alumni Magazine - n°141 - Mars/Avril 2012

Couverture
Zapping
Sommaire
Editorial
BUSINESS
Personnalités du mois > BDE : une formation hors normes
Focus
- N’est pas diplomate qui veut !
- Un pied dans l’entreprise
- L’art sous toutes ses facettes
- Un paradoxe, quel paradoxe ?
- Toutes voiles dehors
- De raid en raid
- "Women Take the Micro"
Itinéraires
- From Shanghai to Paris
- Un label de qualité
Entretiens
- RSE spirit : l'hymne de la green attitude
- The 3D Experience company
- Un quotidien encore plus proche des urbains
- L'enjeu du Conseil en période de crise
- Réforme portuaire : gagner en compétitivité
NEWS
Vie du réseau - Sur terre comme sur mer
- Alumnight Spéciale Parrainage
- Les Cadres Dirigeants VAE fêtent leur diplôme
- Un nouveau départ !
- Une belle aventure se termine… merci !
- La 57 à l’Assemblée
- Retour vers le futur
- Quinze Vins pour la 80 !
- Coup d’accélérateur
À lire
Nominations
Agenda
Carrière > Deux jours pour décrocher son 1er job
Voyages > Maligayang pagdating sa sa Pilipinas
CAMPUS
École > Learning by doing
Fondation > Accompagner le développement de l’École
Vie étudiante > L’Europe de long en large

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