ESCP Europe Alumni Magazine - n°140 - Janvier 2012 - 57

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Nous sommes aussi pluridisciplinaires car nous avons 4 métiers : la stratégie de communication, les relations avec les medias (traditionnels et en ligne), les affaires publiques et la gestion de crise. Nous le sommes aussi par notre équipe : pilotée par quatre associés, elle est composée de 30 consultants d’horizons divers : anciens avocats, journalistes ou collaborateurs de cabinets ministériels, médecin… Cela nous permet d’offrir des expertises variées et d’avoir des contacts à travers toute la sphère politico-médiatique française. La prévention des risques est un domaine qui prend de plus en plus d’ampleur. Quelles réponses apportez-vous aux clients, notamment en matière de gestion de crise ? La gestion de crise et du risque médiatique est l’une de nos activités phares puisqu’elle représente environ un tiers notre activité. Nous travaillons sur les « grands risques », dans le secteur du nucléaire par exemple, mais aussi pour des PME sur lesquelles pèsent des risques sectoriels : accidents de la route (transport de personnes), retraits de produits (agro-alimentaire), sociaux (grève, plan social, fermeture de sites), d’image (personnalités) etc. À tous nous apportons notre regard extérieur, nos méthodes et surtout notre large expérience de crises passées dans des secteurs variés. Nous capitalisons à la fois sur plus de dix ans de gestion de crise et sur notre parfaite connaissance des rouages de la décision politique, du fonctionnement des médias et des ONG. Nous opérons de préférence en amont car disposer d’un plan de prévention des risques est tout de même le meilleur moyen de les éviter. Mais nous intervenons aussi « à chaud » sur des crises déclenchées, ce qui est plus complexe. À ce stade, l’objectif est de limiter les dégâts sur l’opinion publique et de protéger la marque et la réputation. Quel est le profil des entreprises qui font appel à vous ? Toutes ! Nous intervenons aussi bien auprès de grands groupes internationaux ou français comme Bouygues, Charal ou Lyonnaise des eaux qu’auprès de PME, en France ou à l’étranger. Parmi nos clients nous avons, par exemple, Coruscant, une PME française du secteur photovoltaïque : elle est à l’origine de la toute première centrale solaire d’Afrique du Sud, en joint-venture avec un partenaire local. Plusieurs grands groupes européens, américains ou chinois nous font aussi confiance pour décrypter l’environnement législatif français ou faire leurs premiers pas dans les médias en France. Nous travaillons aussi pour des organisations patronales qui ont, en permanence, des problématiques d’affaires publiques et de relations avec les élus, pour faire avancer leurs vues et résoudre les problèmes de leur adhérents. Dans ce domaine, on peut citer l’Union des Métiers de l’Hôtellerie (UMIH) ou le GPS, qui est la branche services du Medef. Enfin, nous collaborons avec des grandes institutions publiques et parapubliques telles que l’Institut Pasteur, le CEA, l’INSERM sur des projets de communication institutionnelle : une meilleure perception de leur marque ou de leurs activités par le grand public par exemple. La communication n’a pas toujours bonne presse. En tant qu’ancienne journaliste qu’en pensez-vous ? Lorsque j’étais en MBA, mes camarades de promotion avaient une vision sévère des médias et des journalistes et me posaient beaucoup de questions sur leur façon de travailler. J’ai donc fait une présentation au titre évocateur : « Journalistes et entreprises : je t’aime moi non plus ». Elle était basée sur trois exemples d’articles que j’avais écrit sur de très grands groupes, et les réactions diverses de leur communication. La conclusion était que ceux qui avaient un service de communication ou une agence efficaces et un porteparole bien formé, répondant aux questions clairement, obtenaient toujours un article plus équilibré au final, même sur des sujets polémiques. Certains pensent que le conseil en communication consiste à modifier ou maquiller les faits. Ce n’est pas le cas, tout simplement parce qu’il vise à construire une relation de confiance avec les parties prenantes. l Propos recueillis par Sarah Parenty

Nous sommes

aussi pluridisciplinaires car nous avons 4 métiers : la stragégie de communication, les relations avec les médias (traditionnels et en ligne), les affaires publiques et la gestion de crise.

ESCP Europe Magazine N° 140 - Janvier 2012

Table des matières de la publication ESCP Europe Alumni Magazine - n°140 - Janvier 2012

Couverture
Zapping
Sommaire
Editorial
Personnalité du mois - Alexandre Ricard (95)
Focus - Commercial : sales business ou sale business ?
Itinéraires
Entretiens
Vie du réseau
A lire
Carrière : Le coverage : un métier méconnu et plein d’avenir
Voyages : Expatriation en Chine, un voyage ou des voyages ?
École - Taxe d’apprentissage : engagez-vous !
Fondation
Vie étudiante

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