ESCP Europe Alumni Magazine - n°134 - Janvier 2011 - 15

Business
2011 devrait être une bonne année. La banque a pour objectif d’ajuster au mieux sa structure de coûts. On a communiqué auprès du marché sur un plan stratégique en projetant une augmentation de nos résultats d’environ 40 % en trois ans. Cela passera par l’augmentation du CA de la banque mais également par une meilleure discipline en termes de coûts, comme le font également beaucoup de nos grands concurrents. Il ne faut jamais cependant faire de l’autosatisfaction car la chance, on la fait soimême, et la bonne fortune d’aujourd’hui ne veut pas dire la fortune de demain. Comment évoluent les recrutements au sein de la banque ? À Paris, nous souhaitons maintenir notre effectif de 250 personnes. Mon objectif est de faire de Paris un centre d’attraction pour l’ensemble des collaborateurs du groupe. En 2010, nous avons renforcé les équipes avec 6 personnes pour les activités de marché, 4 dans le Conseil et 2 dans la gestion. J’insiste sur le fait que la DB a toujours eu des effectifs en termes de compliance et de contrôle, suffisants et d’excellente qualité, aucune concession ne sera faite sur ces aspects. La banque « transactionnelle », cash management, financement export, garantie est également très importante pour nous et sera développée dans le futur. Quels conseils donneriez-vous à de jeunes diplômés qui veulent travailler dans la finance et plus spécifiquement en banques d’affaires ? Comment faire son choix entre finance de marchés et finance d’entreprise ? Les deux activités sont essentielles dans notre environnement économique. L’un des intérêts de la banque est que la matière est très intéressante, et dans la démarche, j’ai toujours privilégié être du côté du chiffre d’affaires. Dans une banque, un hedge fund… vous gérez la finance, mais vous la gérez comme un centre de revenus. Quand vous êtes dans la finance d’entreprise, vous êtes dans une activité essentielle au développement de cette entreprise mais le produit chez L’Oréal par exemple est, et
D.R. D.R.

Faire de Paris un centre d’attraction pour les collaborateurs du groupe.

Propos recueillis par Nicole Gérald

ESCP Europe Magazine N° 134 - Janvier 2011

restera, la cosmétique. Personnellement, je me sens un entrepreneur sur une matière qui me plaît : la finance. Pour celui qui hésite entre les deux fonctions, je lui dirai : « Oublie la mauvaise raison qui te pousserait à travailler dans la banque, penser être super bien payé. Ce n’est pas une bonne raison car la pression sur l’ensemble des rémunérations va continuer. En revanche, sois fier du métier de banquier en comprenant bien l’utilité de la banque dans le développement économique. Sois également patient pour gravir les marches du métier du conseil qui exige d’avoir vécu une multitude de situations, de crises… avant d’avoir la capacité d’apporter le bon conseil. Aime ce métier d’une grande diversité. Je souhaite qu’il en soit pour toi comme pour moi : que, après des années tu continues à penser que c’est l’un des plus beaux métiers du monde ! ».

mauvaise raison qui te pousserait à travailler dans la banque : penser à être super bien payé. En revanche, sois fier du métier de banquier, très utile dans le développement économique.

Oublie la

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Table des matières de la publication ESCP Europe Alumni Magazine - n°134 - Janvier 2011

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Sommaire
Editorial
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