ESCP Europe Alumni Magazine - n°133 - Novembre 2010 - 47

Business
Quelles sont les portes d’entrée pour rejoindre Crédit Agricole CIB ? Les formules sont nombreuses. Nous proposons de nombreux stages, en France mais également à l’étranger. Nous développons également les apprentissages, sur des durées plus longues, qui sont davantage adaptés à la prise en main de certains métiers très pointus qui peuvent nécessiter un an voire 18 mois pour obtenir de bons résultats. Enfin, nous proposons toujours des VIE, qui sont au cœur de notre culture très internationale. Les besoins peuvent être importants dans certaines de nos équipes à l’étranger et les opportunités sont donc fréquentes pour les jeunes qui pourront, de surcroît, valoriser cette expérience internationale pour la suite de leur carrière. Le passage par l’étranger est-il devenu un impératif pour les candidats qui souhaitent vous rejoindre ? Nous voyons toujours d’un très bon œil celles et ceux qui ont choisi de vivre une expérience dans un autre pays. Cela traduit une curiosité et un état d’esprit ouvert, sans compter l’indéniable maturité qui s’acquiert lorsqu’on est immergé dans une autre culture. Les métiers de la Banque changent tellement rapidement que les qualités d’adaptabilité développées lors de ce type d’expériences sont effectivement centrales. Beaucoup de nos collaborateurs sont passés par l’étranger. l Propos recueillis par Emmanuel Bonzé

Trois questions à Romain BloTTIèRe (07)
En tout juste cinq ans d’expérience, Romain BlottiERE a travaillé dans trois pays et découvert deux Directions différentes, avant de rejoindre le Contrôle Financier à Paris. Zoom sur un début de carrière idéal. Comment a commencé votre aventure chez Crédit Agricole CIB ? J’ai eu l’opportunité de faire un apprentissage d’un an et demi, au sein de Calyon. J’ai ainsi pu travailler sur la réforme « Bâle II », puis, à Francfort, sur le déploiement d’un outil qui s’inscrivait dans le cadre de cette réforme. J’ai ensuite terminé cette période d’apprentissage à Paris. J’ai continué sur ma lancée avec un VIE de 15 mois à Londres, où j’ai notamment travaillé à la formation des équipes locales, toujours en rapport avec la réforme « Bâle II ». Aujourd’hui, de retour à Paris, j’ai rejoint depuis septembre 2009 le Contrôle Financier, où les équipes travaillent au quotidien sur les données échangées avec les autorités de tutelle. Vous êtes passé par un apprentissage, un VIE et en tout trois pays… est-ce la formule idéale ? Je suis clairement partisan des contrats longs. Les apprentissages permettent de prendre le temps d’apprendre mieux, de nouer des contacts professionnels plus riches, de vivre une expérience la plus valorisante possible, sur le plan professionnel mais aussi humain. Qu’est-ce qui vous a séduit dans le métier de contrôleur financier ? Les sujets traités sont particulièrement intéressants et les missions très stimulantes. Le métier de contrôleur financier a ceci de passionnant qu’il implique nécessairement de développer une compétence de transversalité et une compréhension globale de toutes les activités de la Banque. Dans un monde en perpétuelle évolution, nous devons comprendre ce qui s’est passé, mais également être capable d’anticiper l’avenir. La Banque d’il y a trois ans était très différente d’aujourd’hui, et celle des années à venir aura encore beaucoup changé.

ESCP Europe Magazine N° 133 - Novembre 2010

Table des matières de la publication ESCP Europe Alumni Magazine - n°133 - Novembre 2010

Couverture
Zapping
Sommaire
Editorial
Personnalité du mois - James BLOUZARD (92)
Focus - De l’audace, toujours de l’audace
Itinéraires
Entretiens
Vie du réseau
Évolution professionnelle
Voyages - Invitation au voyage
A lire
École - Entrepreneurialement vôtre
Fondation
Vie étudiante

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