ESCP Europe Alumni Magazine - n°130 - Mai 2010 - 45

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Découverte de la Tadrart Algérienne
Après quelques heures, nous quittons la route menant en Libye, et entrons dans cette fameuse Tadrart, et l’excitation ne cesse de s’accroître… la suite sera tout simplement magique. Traversée de paysages fantastiques transformés par l’érosion du vent : roches sculptées, forteresse minérale à demi ensevelie dans les dunes. Le pays des hommes bleus tient ses promesses. Plus les heures passent et plus le sable doré prend le dessus sur les roches volcaniques. Une succession de paysages grandioses et variés, où l’harmonie de la roche et du sable atteint par endroit le sublime, vont alors rythmer nos journées, tandis que les nuits nous permettront de contempler un ciel tapissé d’étoiles, danser, et apprécier la belle musique de Nabil et des autres musiciens. Quelle belle découverte artistique ! Nous reprenons la route chaque matin, le plus beau est encore devant nous ; l’océan dunaire de Moul n’Naga nous transporte littéralement. Notre circuit nous permet aussi d’observer les différentes peintures et gravures rupestres très connues de cette région. Et première nuit entourés de la douceur des dunes…

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davantage leurs formes déjà si harmonieuses. Le soir venu, nous fêtons dignement et en musique le réveillon du 31 décembre juste après avoir essayé de faire chanter les dunes. Ils nous ont menti, le paradis est sur terre et se trouve à Tin Merzouga !
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Tin Merzouga... le Paradis sur terre ?

Après ce premier contact avec les grandes dunes, les paysages traversés sont de plus en plus incroyables. Nous arrivons le jour de la Saint Sylvestre au pied des dunes géantes de Tin Merzouga au cœur de la Tadrart. L’ascension des 300 mètres de dénivelé de la dune géante n’est pas chose aisée ! Nous nous retrouvons à quatre pattes pour la dernière centaine de mètres, où la pente de la dune est la plus forte est particulièrement éprouvante ! Mais le spectacle en haut de la dune de Tin Merzouga est grandiose et en vaut le coup : un panorama à perte de vue sur le désert au coucher du soleil. Extraordinaire ! Je me rends compte qu’il m’est difficile de transcrire avec des mots l’émotion ressentie à cet endroit… On aperçoit au loin la Tadrart libyenne. Les dunes, modelées par le vent, sont plus belles les unes que les autres. Composées de sables aux couleurs variées, elles offrent un dégradé allant du jaune au rouge. Et lorsque le soleil se couche, les jeux d’ombre et lumière subliment encore
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Retour vers la réalité…

Retour progressif vers la réalité, vers la ville. Nous rejoignons l’Oasis de Djanet le 2 janvier. Visite du célèbre site contenant la gravure rupestre « La vache qui pleure ». Nous nous rendons par la suite au hammam pour une petite douche, puis au souk pour dénicher les beaux bijoux touaregs de cette région très riche en artisans. Et pour clôturer cette belle semaine, nous passons notre dernier soir à Djanet dans la famille de notre guide en attendant notre vol retour (de nuit aussi). Après un très bon couscous, place à la fête en musique ! La musique est presque comme une religion chez les touaregs et chez les Baly, c’est une histoire de famille. Tout le monde est présent : les sœurs et les cousines pour les chœurs, les amis aux percussions et guitares… et nous pour taper des mains et danser. Nous nous rendons à notre vol le cœur lourd et l’âme sereine. Mille mercis à nos guides pour cette belle semaine. Aéroport d’Alger le 3 janvier matin à 6h, tout le monde n’a qu’une envie : repartir de suite à Djanet ! l
Pour découvrir la musique de Nabil Othmani : www.myspace.com/nabilbaly

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http://www.myspace.com/nabilbaly

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