ESCP Europe Alumni Magazine - n°130 - Mai 2010 - 27

Business
En 2007, vous prenez donc la tête de la direction financière du Groupe en France… Oui et le timing fut parfait car quelques mois après avoir pris ces nouvelles responsabilités, et après avoir commencé à fédérer une équipe d’une centaine de comptables et de contrôleurs de gestion répartie au siège et dans cinq usines, j’ai coordonné en direct deux projets à forts enjeux pour le Groupe. D’une part, il s’agissait depuis la France de piloter le processus d’intégration de Boursin (acquis au 01/01/2008) sur les problématiques fiscales, juridiques, comptables, de reporting et de système. D’autre part, dans le cadre du déploiement de SAP au niveau du Groupe, et la France ayant de facto joué le rôle de pilote, j’ai coordonné une phase difficile de stabilisation post démarrage de notre reporting financier. Vu l’importance de la France, au cœur de l’essentiel des flux intercos, cette phase de stabilisation a été critique. Elle a permis de fiabiliser le déploiement de la solution avant d’étendre celui-ci à toutes les filiales du Groupe. En outre, j’ai occupé des responsabilités opérationnelles classiques de DAF notamment dans les domaines du reporting, de suivi des investissements et d’actions de réductions de BFR. Depuis 2009, vous êtes en charge de la Direction de la Stratégie et du Développement (DSD) du Groupe. Pourquoi ce nouveau poste et quelles sont concrètement vos missions ? En 2009, suite à une réorganisation des directions opérationnelles, la Direction Générale a souhaité utiliser mes compétences en stratégie au niveau de la DSD. Rattaché à la Direction Générale, il s’agit d’une part d’assister cette dernière dans le pilotage stratégique de l’activité. Ainsi nous intervenons systématiquement pour évaluer les projets d’investissements majeurs : nouvelle usine, implantation d’une nouvelle filiale… J’inclus dans ce rôle la veille stratégique permanente et l’évaluation des actifs susceptibles d’intéresser le Groupe dans le cadre d’acquisitions ou de partenariats. En toile de fond, nous bâtissons une démarche systématique de sélection, priorisation et approche des marchés cibles. Notre deuxième mission consiste à piloter les processus d’acquisition, de cession et de montage de partenariat. Que représente votre Groupe aujourd’hui ? En 2009, Bel a réalisé un chiffre d’affaires de 2,2 milliards grâce à 11 500 collaborateurs répartis dans 31 pays. Nos produits sont livrés dans plus de 120 pays dans le monde : à noter que le chiffre d’affaires réalisé en France représente à peine 1/5ème des ventes totales de Bel. Nos principaux actifs sont nos marques et notamment nos marques cœur dotées d’une très forte identité : La Vache Qui Rit, Mini Babybel, Kiri, Leerdammer, Boursin. Ces marques ont une vocation internationale. Un mot sur votre scolarité… Je garde un excellent souvenir des trois années passées à ESCP Europe, de la qualité de l’enseignement et du dynamisme de ses associations (l’Association Internationale des Étudiants en Sciences Économiques et Commerciales en particulier dont j’étais membre actif). L’École a été un excellent sésame en début de carrière pour intégrer les cabinets que j’ai mentionnés. Aujourd’hui je m’investis au sein de la Fondation ESCP Europe, comme un juste retour des choses. l Propos recueillis par Émilie Vidaud

En 2009, Bel

a réalisé un chiffre d’affaires de 2,2 milliards d’euros grâce à 11 500 collaborateurs répartis dans 120 pays.

Le Groupe Bel
- 11 500 collaborateurs dans le monde - 36 nationalités - 30 marques locales et internationales - Les produits Bel sont distribués dans plus de 120 pays.

ESCP Europe Magazine N° 130 - Mai 2010

Table des matières de la publication ESCP Europe Alumni Magazine - n°130 - Mai 2010

Couverture
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Sommaire
Editorial
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Itinéraires
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