ESCP Europe Alumni Magazine - n°130 - Mai 2010 - 16

Focus

De père en fils et… belle fille !
Par Édouard [51], Stéphane [95] et Anne [96] SALUSTRO

e hasard faisant de temps en temps bien les choses, les retrouvailles entre les membres de cette famille à l’École sont pour une large part dues au hasard. C’est ainsi qu’une dynastie s’est constituée. Et, il y aura peut-être une suite dans les années à venir avec l’un des trois enfants d’Anne et Stéphane. Récit qui explique la façon dont ESCP Europe a évolué. Édouard, d’abord, s’est trouvé après deux années passées en 1946/1947 au Collège Turgot (métro Arts et Métiers, qui se révélera un détail décisif) devant une question des plus classiques : entrer dans la vie professionnelle ou poursuivre des études et, dans l’affirmative, lesquelles ? L’époque n’était pas propice aux débats sur la réussite professionnelle et la meilleure voie pour y parvenir. Alors ? Et bien c’est le métro qui a permis de trancher le dilemme. Des Arts et Métiers à Saint-Maur, il suffisait de continuer. Quelques stations de plus et j’y étais. Plus sérieusement, une fois la décision prise, j’ai découvert un monde nouveau, ouvert (pour l’époque) et bien que l’École ne fût pas encore mixte, c’est à elle

que je dois d’avoir rencontré mon épouse à l’occasion d’une soirée organisée par notre promotion au sortir des obligations militaires.

L’École en famille

Stéphane, comme moi, a fait son choix un peu au hasard, ou plutôt s’en est naturellement remis à la loterie du concours. Je voulais, dit-il, éviter ESCP Europe qui, à l’époque, ne disposait pas d’un campus, même si comme il l’assure, et j’en témoigne, son admission a été ressentie comme une grande émotion et lui a procuré une grande joie, partagée par sa famille et, bien sûr, son père « l’ancien ». Par un effet bien naturel il s’est approprié la « marque » ESCP et l’a défendue sur tous les champs de compétition. Si le « bonheur est dans le pré » on le trouve aussi à l’école où Stéphane et Anne se sont rencontrés.

D.R.

Je ne peux pas parler de l’École sans évoquer en quelques mots l’extraordinaire (r)évolution que j’ai accompagnée modestement. De l’école franco-française du 20ème siècle encore imprégnée d’une discipline toute militaire gérée par un « surveillant général », on se trouve aujourd’hui face à un vaste réseau international plein de vitalité, d’originalité et… surtout de potentialités. J’ai vécu trois ans au sein de ce qui était, à l’époque, déjà une grande école mais qui vivait ou vivotait au rythme d’une France encore rurale et boutiquière, bien qu’en pleine reconstruction. L’objectif majeur était d’être en mesure de « gagner sa vie ». Mais, enfin, la France était joyeuse !

De l’École du 20ème siècle à celle du 21ème

Sur la voie de l’excellence

Stéphane et Anne ont fait leur scolarité à une époque charnière de cette évolution : les débuts de la scolarité en 4 ans, l’apparition de l’alternance, des échanges à l’étranger, la construction d’un campus, l’apparition d’Internet à l’École... Stages à Londres pour Stéphane, échange en Argentine pour Anne, l’ouverture vers l’extérieur a marqué leur scolarité. Et cette évolution continue, à tel point que si je ne reconnaissais pas mon école 45 ans après (en 1995), peut-être en est-il de même pour eux après moins de 15 ans.

Ma vie professionnelle a pris la forme d’une merveilleuse saga.

ESCP Europe Magazine N° 130 - Mai 2010

Table des matières de la publication ESCP Europe Alumni Magazine - n°130 - Mai 2010

Couverture
Zapping
Sommaire
Editorial
Personnalité du mois
Focus
Itinéraires
Entretiens
Vie du réseau
Évolution professionnelle
Voyages
À lire
École
Fondation
Vie étudiante

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