ESCP Europe Alumni Magazine - n°130 - Mai 2010 - 11

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entreprises de plus de 300 salariés, depuis le 1er janvier 2010, de conclure un accord avec les partenaires sociaux ou a minima de définir un plan d’action en faveur de l’emploi des seniors sous peine de sanctions financières pouvant aller jusqu’à 1 % de la masse salariale. Je suis de ceux qui pensent que toutes les mesures faites pour interdire sont mauvaises et aboutissent à des effets pervers. Restez-vous en contact avec l’École et le réseau des Anciens ? Je cotise à l’association des Anciens et ai participé au financement de la Fondation. J’ai beaucoup donné à l’École en tant que directeur de discussions de cas, il y a de nombreuses années, et plus récemment, je me suis intéressé à la chaire entrepreneuriale. Je suis également délégué de promo avec malheureusement peu de temps à y consacrer ce qui n’est pas grave car les autres délégués de ma promo, la 57, sont excellents. Et je garde de très bonnes relations avec certains Anciens dont, évidemment, François VALVERDE (46), un modèle de dynamisme. Pourquoi avoir complété votre formation de ESCP Europe avec le CPA, en 1967 ? En termes de connaissances théoriques, il est vrai que le CPA fait un peu doublon avec ESCP Europe. En revanche, surtout grâce aux études de cas, j’ai mieux compris les problématiques qui se présentent aux différents types de sociétés : grandes, petites, industrielles, de services… En outre, le principe du CPA étant de faire travailler ensemble des personnes provenant d’horizons divers, j’ai rencontré des ingénieurs qui sont devenus des amis. Leur démarche, de par leur formation, était très différente de celle des écoles de commerce pour aborder les cas, mais nous arrivions souvent aux mêmes conclusions. Les échanges étaient très instructifs et j’en garde un excellent souvenir. Ceci explique que j’ai été président de leur association d’Anciens. Faire le CPA m’a aussi permis, inconsciemment, de me constituer un réseau, et cela a été un vrai plus. Y a-t-il d’autres facteurs qui ont contribué à votre réussite professionnelle ? Quelles valeurs prônez-vous ? N’allez jamais déjeuner avec quelqu’un avec qui vous ne voulez pas faire d’affaires. Ne faites jamais d’affaires avec quelqu’un dont vous ne voudriez pas partager la table. Cela veut dire que vous ne devez pas vendre votre âme. Le respect de l’autre est pour moi primorD.R.

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dial. Il faut accorder à son interlocuteur un temps d’écoute suffisamment long, sans l’interrompre tous les trois mots, sinon vous n’irez pas loin dans le dialogue… Cela demande de la patience mais cela vaut le coup. Il ne faut pas non plus promettre des choses dont on ne sait pas si on pourra les tenir, notamment dans le développement de carrière, secteur où il est trop facile de laisser planer de faux espoirs. Et l’éthique ? Je pense qu’il est dommage qu’il soit nécessaire d’avoir des cours d’éthique mais c’est aujourd’hui un mal nécessaire. Je rajouterai que le monde des affaires est un tout petit monde donc toute mauvaise action vous poursuit jusqu’à la fin de votre vie...

ESCP Europe Magazine N° 130 - Mai 2010

Table des matières de la publication ESCP Europe Alumni Magazine - n°130 - Mai 2010

Couverture
Zapping
Sommaire
Editorial
Personnalité du mois
Focus
Itinéraires
Entretiens
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Évolution professionnelle
Voyages
À lire
École
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Vie étudiante

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