LA LETTRE TERRITORIALE DE L’AGENCE DE L’EAU SEINE-NORMANDIE - SEINE AVAL - N°06 - Décembre 2015 - 1

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internationale

Le 10e programme
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LA LETTRE TERRITORIALE DE L'AGENCE DE L'EAU SEINE-NORMANDIE

Décembre 2015

#06

En 2 mots

« L'objectif premier est
d'atteindre le bon état
écologique des eaux »
En adoptant le nouveau SDAGE, le
comité de bassin a fixé les grandes
orientations de la politique de l'eau du
bassin Seine-Normandie pour les six
années à venir. L'objectif premier de ce
document, découlant directement de la
directive-cadre sur l'eau, est d'atteindre
le bon état écologique des eaux
superficielles, souterraines et littorales
selon un rythme progressif. Il est ainsi
prévu que 62 % de nos fleuves et
rivières soient en bon état à l'échéance
2021. Des avancées significatives,
notamment en ce qui concerne le grand
cycle de l'eau, ont été adoptées à cette
occasion. Puissions-nous collective-
ment relever ces nouveaux défis afin de
nous permettre d'améliorer encore et
toujours la qualité de nos eaux et de nos
milieux aquatiques.
André Berne,

DIRECTEUR TERRITORIAL
ET MARITIME SEINE-AVAL

En chiffre

62 %

des masses d'eau
rivières en bon état
écologique : c'est
l'objectif à atteindre
en 2021.

À LA UNE

LE NOUVEAU SDAGE
EST ARRIVÉ !
Le 5 novembre dernier, le comité de bassin Seine-Normandie
a adopté le Schéma directeur d'aménagement et de gestion
des eaux (SDAGE) du bassin Seine-Normandie pour la période
2016-2021. Ce document, qui définit la stratégie et la planification
de la politique de l'eau, s'inscrit dans la continuité du précédent
tout en affichant de nouvelles ambitions. Décryptage.

aire passer la part des masses
d'eau en bon état écologique de
40 % actuellement à 62 % en
2021 : tel est l'objectif du SDAGE.
Ce document - demandé par la
directive-cadre sur l'eau et articulé avec plusieurs plans nationaux comme
celui en faveur de la biodiversité - constitue
le plan de gestion (au sens de la DCE) de la
ressource en eau sur le bassin SeineNormandie pour les six prochaines années.
Il est organisé autour de huit défis et accompagné d'un programme de mesures qui va
nécessiter 6,3 milliards d'euros d'investissement. « On y retrouve des priorités affirmées
dans le SDAGE précédent, telle la restauration

des milieux aquatiques. Cette problématique,
érigée en défi n° 6, intéresse particulièrement
le sous-bassin Seine-Aval, qui compte plus de
1 300 ouvrages traversant les cours d'eau. Pour
favoriser la libre circulation d'espèces comme les
saumons ou les anguilles, nous faisons en sorte
d'effacer un maximum d'ouvrages ou d'y installer des passes à poissons quand il n'y a pas
d'autre possibilité », précise Fanny Olivier,
chargée de projets politique territoriale à la
direction territoriale et maritime Seine-Aval
de l'Agence de l'eau Seine-Normandie.

De nouveaux défis
Le SDAGE intègre également des
nouveautés. Ainsi, la protection de

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