LES PISTES D’AMÉLIORATION DES RÉSULTATS 295 Mois Janvier 2003 Février 2003 Mars 2003 Avril 2003 Mai 2003 Juin 2003 Juillet 2003 Août 2003 Septembre 2003 Octobre 2003 Novembre 2003 Décembre 2003 Janvier 2004 Février 2004 Mars 2004 Avril 2004 Mai 2004 Juin 2004 Juillet 2004 Août 2004 Septembre 2004 Octobre 2004 Novembre 2004 Décembre 2004 Disponibilité du Trésor à BaM en millions de dirhams 930 3 671 3 649 5 029 4 304 3 171 326 5 674 3 108 1 928 1 242 2 71 1 1 730 1 694 5 446 1 567 4 570 4 299 5 787 2 900 2 585 830 Disponibilité du Trésor/mois de dépenses ordinaires43 0.11 0.45 0.45 0.62 0.53 0.39 0.04 0.70 0.38 0.23 0.15 0.0002 0.008 0.0001 0.20 0.19 0.63 0.18 0.53 0.49 0.67 0.33 0.30 0.095 * Tableau établi sur la base des données fournies par la DTFE L’analyse du tableau ci‑dessus permet de distinguer des phases de « hautes eaux » de la trésorerie (avril et août en 2003 et mai et septembre en 2004) et des mois de « basses eaux »45 pendant lesquels la trésorerie de l’État connaît de fortes tensions (Janvier, juillet et décembre 2003 et janvier, février et décembre 2004). Elle conduit également à s’interroger sur le rôle de la politique d’emprunt dans la garan‑ tie de la sécurité financière de l’État et l’assurance d’une encaisse de précaution. Certes, les tensions sur la trésorerie de l’État à la fin de chaque année et au début de l’année s’expliquent par le recours intensif des administrations publiques durant cette période à la consommation des crédits qui leur sont alloués, mais ce comportement ne manque pas d’avoir un impact négatif sur la situation de 44. On a retenu la moyenne mensuelle des dépenses ordinaires soit 97 545/12= 8 128 en 2003 et 104 037/12=8 670 en 2004. 45. On emprunte ces expressions à H. SEMPE, Budget et Trésor, 2e éd., CUJAS, 1973, p. 172.