Ifremer N° 114 au journal le marin du 18 décembre 2009 - (Page 1)

Les nouvelles de l numéro Les lauréats © Ifremer / Michel Gouillou JANVIER 2010 Regards sur 2009 25 ans sur tous les océans L a 1ère édition des Trophées de l’Ifremer a été lancée le 28 septembre à Paris, en marge du colloque international «L’alliance pour les sciences de la mer : du réseau national au réseau mondial» organisé par l’Institut. Occasion unique de saluer l’excellence, l’esprit d’innovation et l’implication des membres de l’Institut, ils constituent, en cette année de célébration, un excellent moyen de mieux faire connaître les travaux de l’Ifremer et de présenter sous un angle nouveau ses équipes, réalisations et recherches individuelles ou collectives. Reconnaître le travail des femmes et des hommes qui font vivre l’Ifremer, c’est souligner l’importance de la mission qui leur est confiée, mais aussi l’évolution de la recherche en milieu marin. ◗ Thèse : Géraldine Pichot, pour sa thèse intitulée «Modélisation et analyse numérique du couplage filet écoulement-hydrodynamique dans une poche de chalut». ◗ Réalisation scientifique : le projet franco-anglais Interreg IIIA CHARM (Eastern Channel Habitat Atlas for Marine Resource Management). ◗ Publication scientifique : publication «Extending the Sub-Sea-Floor biosphere» parue dans «Science» en mai 2008 ◗ Exploitation scientifique des données de services d’observations : «Bilan des résultats 2008 du Réseau de Suivi Lagunaire du LanguedocRoussillon». ◗ Innovation scientifique, technique ou technologique : «La biopréservation des produits de la mer par des bactéries lactiques». ◗ Partenariat industriel : Le développement de la filière des engins sous-marins autonomes de l’Ifremer ◗ Médiation scientifique : «L’Agenda du pêcheur martiniquais» ◗ Contribution à la dynamique de l’Institut : le séminaire des assistantes pour la mise en place d’un outil de gestion électronique de documents ◗ Parcours scientifique : Jean Guezennec, responsable du programme «Bioprospection et de Valorisation des ressources biologiques». ◗ Trophée spécial du jury : JeanLouis Michel, pour son parcours dans l’intervention sous-marine. http://wwz.ifremer.fr/trophee Entretien Jean-Yves Perrot, Président-directeur général de l’Ifremer « L’Alliance des sciences de la mer : un nouvel atout » manifestations phares. Le colloque nous a permis de faire le tour des grands défis de l’océanographie d’aujourd’hui : changement climatique, biodiversité, énergies marines renouvelables, raréfaction des ressources, pêche responsable, environnement, littoral… Valérie Pécresse, la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a clôturé ce colloque en lançant l’Alliance des sciences de la mer. Tout un symbole. marines renouvelables ; la préservation de la biodiversité ou le développement des biotechnologies et de la bioprospection. On peut aussi évoquer la priorité donnée à l’Outre-mer, avec la création d’une délégation générale, ou encore l’amélioration du fonctionnement de l’établissement, avec la certification ISO 9001. collèges (administration, collectivités locales, syndicats, entreprises et ONG) participent à ce Comop. La copie devrait être rendue en février. © Ifremer / Michel Gouillou P Le Livre bleu du Grenelle note un « abyssal besoin de connaissances ». Quelles réponses apporter ? Les conclusions unanimes du Grenelle indiquent effectivement le besoin de développement de connaissances sur le milieu marin. Dans le respect de l’identité organique de chacun de ses membres, l’Alliance pour les sciences de la mer doit permettre des rapprochements fonctionnels autour de plusieurs thématiques : optimisation de la gestion de la flotte scientifique ; recherche d’une programmation commune auprès de l’ANR et conjointe auprès des instances communautaires ; meilleure articulation de nos actions en Outre-mer et dans le grand international ; gestion des ressources humaines ; médiation scientifique partagée… La France est face à des enjeux très importants dans le domaine marin. L’Alliance sera un atout pour elle. P Vous allez piloter le Comité opérationnel « Études d’impact, évaluation ». En quoi consiste-il ? À la suite du Grenelle de la Mer, Jean-Louis Borloo m’a confié le pilotage de ce comité opérationnel (Comop). Il veille à traduire en termes opérationnels les engagements du Grenelle. Il porte notamment sur la nécessaire conciliation entre la protection du milieu et la capacité à l’explorer d’une manière raisonnable, responsable et durable : granulats, aquaculture, projets miniers en eaux profondes… L’évaluation des services écologiques rendus par les écosystèmes doit permettre de mieux les insérer dans des études d’impacts environnemental et social. Les représentants des cinq P 2009 a été une année riche pour l’Ifremer qui a notamment fêté son 25E anniversaire. Votre sentiment sur les événements qui ont accompagné cette célébration ? Cette année des 25 ans, marquée par l’aboutissement de notre plan stratégique à l’horizon 2020 et la signature du contrat quadriennal 2009-2012, a constitué une opportunité pour faire le point. Nous avons revisité nos racines, celles de la belle aventure de l’océanographie française avec le Cnexo et l’ISTPM. Nous avons aussi rencontré l’ensemble de nos partenaires français et étrangers, notamment à l’occasion du colloque de septembre, l’une des Les nouvelles de l’Ifremer n°114 P Quels sont les objectifs et orientations du nouveau contrat EtatIfremer 2009-2012 ? Ce contrat est la traduction opérationnelle des réflexions issues des Grenelle de l’Environnement et de la Mer, de la Stratégie nationale de recherche et d’innovation, des États généraux de l’Outre-mer, des Assises de la pêche… Il est placé sous le signe de la continuité et de l’innovation. Continuité car les programmes scientifiques s’inscrivent sur le long terme. Innovation car de nouvelles orientations apparaissent : la connaissance et l’exploration des ressources minérales profondes ; les énergies du 18 décembre 2009 publiées dans http://wwz.ifremer.fr/trophee

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