Produits de la mer-n°153-Juin 2015 - 25

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BOULOGNE ❘ Aquimer souffle ses quinze bougies

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l'impact de l'interdiction sur les pêcheries et de proposer des solutions d'adaptation aux armements.
Côté transformation, le pôle a mis à la
disposition des conserveurs des outils
d'identification et de quantification des
espèces avec IDThon. Il a piloté aussi la
mise en place d'un nouvel outil de traçabilité du bateau à l'assiette, dénommé
Traseapilot.
Encore plus concret : avec des étudiants de l'école d'ingénieurs Icam de
Lille, il met au point une solution automatique de décorticage de la coquille
Saint-Jacques par l'insertion d'une lame
par un bras manipulateur. Enfin, le pôle
organise une journée d'échanges le 13
octobre prochain à Paris à l'Aquarium
de la porte Dorée sur le thème : « Quels
procédés et outils pour améliorer la performance de votre entreprise ? ».

projets portés
par le pôle depuis
sa création.

T.N.

Le pôle de compétitivité Aquimer fête
cette année son 15e anniversaire et
le 10e de sa labellisation comme pôle
national. « Notre mission, explique son
président Jean-Baptiste Delpierre, est de
favoriser l'innovation, avec l'ambition de
concilier raréfaction des ressources halieutiques et besoins alimentaires croissants. »
Aquimer a ainsi labellisé l'an dernier dix
nouveaux projets. Cela porte le total au
1er janvier 2015 à 112 projets représentant un budget global de 222,3 millions
d'euros dont 79 programmes financés
pour un budget de 147,9 millions d'euros.
Le pôle anticipe notamment l'interdiction pour les pêcheurs des rejets en mer
pour améliorer la connaissance halieutique à travers plusieurs programmes :
Carrjet, Eode, Discardless. Le troisième est
un gros projet européen d'un montant
de 5 millions d'euros. Il court sur quatre
ans et compte 31 partenaires européens.
Ses principaux objectifs sont de mesurer

Benoît LOBEZ

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4,9 tonnes de maigre en un coup de filet

Sud-ouest

Il devrait s'en souvenir longtemps. Un jeune patron-pêcheur
d'Arcachon, qui préfère garder l'anonymat, a réalisé, en avril, une
prise record de maigres : près de 5 tonnes. Un coup d'autant plus
exceptionnel qu'il n'avait que deux jeux de filets de 200 mètres à
l'eau. « C'est une boule arrivée du large qui s'est prise dans mes filets.
Il n'y a pas d'endroit où ce poisson passe. Il aurait aussi bien pu aller
se prendre deux kilomètres plus loin dans d'autres filets », racontet-il. Six heures lui auront été nécessaires pour démailler avec son
matelot les quelques 272 maigres de 8 à 34 kg pris au piège. Une
capture exceptionnelle pour laquelle la criée d'Arcachon a organisé une vente spéciale.

Le retour de la seiche à Arcachon

La période de la seiche à l'intérieur du bassin d'Arcachon tire à sa fin.
La saison, ouverte le 10 mars dernier, a redonné le sourire aux professionnels. Après les 40 tonnes de 2013, les 9 de 2014, ce sont 80 tonnes
qui ont été débarquées cette année. « Cela prouve que ce n'est pas un problème de stocks. Il faut de bonnes conditions pour que la seiche entre dans le
bassin lors de sa migration », indique Yves Herszfeld, directeur de la criée
d'Arcachon. En 2014, cette période de migration avait été perturbée par
une succession de tempêtes.

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AQUITAINE ❘ Un printemps plein de promesses

Du merlu débarqué à Hendaye ?

Pour débarquer plus de 2 tonnes de merlus, il est nécessaire
de passer par un des ports désignés par arrêté ministériel. Une
liste dans laquelle Serge Larzabal, président du comité des pêches
des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, souhaite « que figure le port
d'Hendaye ». Une demande a été faite dans ce sens, afin de permettre
aux navires, des franco-espagnols principalement, de pouvoir débarquer non loin de la criée de Saint-Jean-de-Luz quand, pour des questions de marées, ils ne peuvent accéder au port de la commune.
Loïc FABRÈGUES

PRODUITS DE LA MER N°153 JUIN 2015

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